La question de l’impact des chats domestiques sur l’environnement est de plus en plus discutée. Deux camps semblent irréconciliables : d’un côté, les personnes exaspérées par les chats des voisins qui viennent envahir leurs jardins et leurs parterres de fleurs, soulignant aussi que les félins sont une menace pour la faune sauvage. Certains vont même jusqu'à envisager des actions pour réduire la population de chats ! De l’autre, les amoureux des chats, bien conscients de l’impact de leurs compagnons sur la biodiversité, mais qui estiment que la responsabilité humaine est bien plus grande.
Alors, comment trouver un compromis pour réduire l’impact écologique des chats domestiques ? Bonne nouvelle ! Des études récentes montrent qu’une alimentation de qualité, sans céréales et riche en viande fraîche, pourrait diminuer considérablement l’instinct de chasse des chats et protéger la faune.
Combien de proies tue un chat en moyenne ?
En moyenne, un chat domestique tue environ 27 proies chaque année. Ce chiffre peut sembler faible, mais multiplié par le nombre de chats en France, cela représente une pression colossale sur la faune. Les chats errants, quant à eux, capturent environ 273 proies par an. Cela montre que l’instinct de chasse des chats est fortement influencé par la qualité et la quantité de leur alimentation. Ainsi, un chat bien nourri, avec une alimentation riche en protéines animales, sera moins enclin à chasser pour compléter son régime.
Une alimentation de qualité premet de réduire la chasse des félins
Une étude publiée en 2021 dans le journal Current Biology a observé les habitudes de chasse de 355 chats en Angleterre. Elle a comparé l'impact de différentes pratiques (clochettes, jeux, alimentation) sur le nombre de proies rapportées à la maison. Les résultats sont sans appel : les chats nourris avec des croquettes sans céréales et riches en viande fraîche, comme celles de Jopy, ont réduit leur nombre de proies de 36 %.
L’étude montre des chiffres encore plus marquants pour certaines catégories de proies : le nombre d’oiseaux tués a diminué de 44 %, tandis que les captures de rongeurs ont baissé de 33 %. En offrant à leurs chats une alimentation adaptée, les propriétaires peuvent ainsi contribuer à protéger la biodiversité, en particulier les populations d’oiseaux locales.
Le rôle de l’Homme dans la réduction de la prédation féline
Le comportement du propriétaire joue également un rôle essentiel dans la gestion de la prédation des chats. Selon une autre étude, de nombreux propriétaires de chats sont opposés à la chasse, mais se sentent démunis pour intervenir sans compromettre le bien-être de leur animal. En réalité, quelques actions simples et respectueuses du bien-être du chat peuvent grandement limiter ses instincts de chasse.
Actions concrètes pour réduire l’impact de la chasse chez les chats
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Alimentation de qualité : Offrir des croquettes sans céréales, riches en protéines de viande fraîche, permet de réduire significativement le besoin de chasser. Comme le montre l’étude mentionnée, un régime de qualité contribue à diminuer l’instinct de prédation, en particulier pour les oiseaux et petits mammifères.
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Stérilisation : En seulement 4 ans, un couple de chats peut engendrer une descendance de 18 000 à 20 000 individus. La stérilisation reste donc un élément clé pour limiter l'impact des chats domestiques et errants sur l’environnement.
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Jeu et qtimulation : Jouer avec son chat stimule son instinct naturel sans qu’il ait besoin de chasser de vraies proies. Une étude de Current Biology a montré que jouer régulièrement avec son chat peut réduire de 25 % le nombre de proies rapportées. Des jeux faciles à fabriquer soi-même ou des jouets interactifs peuvent ainsi détourner son instinct de prédation.
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Assurer un suivi pendant les absences : Lorsque vous partez en vacances, ne laissez pas votre chat livré à lui-même. Confiez-le à des proches ou placez-le en pension. Cela permet de s'assurer qu'il reste nourri et qu'il ne doive pas chasser pour se nourrir.
Une perspective responsable chez Jopy
Chez Jopy, nous reconnaissons l’impact que les chats domestiques peuvent avoir sur l’environnement. Bien que le député François-Michel Lambert ait proposé en 2020 de classer les chats comme espèce nuisible (proposition heureusement rejetée par l’Assemblée Nationale), il est crucial de prendre des mesures pour réduire cet impact sans diaboliser les chats. En tant que propriétaires responsables, nous avons les moyens d’agir efficacement en optant pour une alimentation de qualité et des pratiques éthiques.
Conclusion : Un impact positif grâce à des solutions adaptées
L’alimentation, les soins et le comportement des propriétaires jouent un rôle crucial dans la gestion de la prédation des chats domestiques. Offrir à son chat une alimentation riche en viande et sans céréales, comme les croquettes et pâtées Jopy, est une solution simple et efficace pour protéger la faune tout en respectant le bien-être du chat.
Sources :
- Ligue de Protection des Oiseaux (2017) – Prédation du chat domestique
- Libération (12/02/2021) – Article sur les croquettes sans céréales et la chasse des chats
- Martina Cecchetti, Sarah L. Crowley, Cecily E.D. Goodwin (2021) – Étude dans Current Biology
- Sarah L. Crowley et al. (2019) – Étude sur le comportement de chasse des chats
- Ouest France (2021) – Impact de la reproduction des chats
